بسم الله الرحمن الرحيم
هذا حوار قامت به الجريدة الأسبوعية itmag-dz الجزائرية مع القائد الروحي FSF للبرمجيات الحرة Richard Matthew Stallman , هذا نص المقال :
ونص المقال الأصلي :
"Moi je vais lutter, et vous..."
هذا حوار قامت به الجريدة الأسبوعية itmag-dz الجزائرية مع القائد الروحي FSF للبرمجيات الحرة Richard Matthew Stallman , هذا نص المقال :
IT MAG : Vous militez pour le « logiciel libre » depuis plus de 20 ans, qu’est-ce qui pourrait, selon vous, révolutionner les moeurs ?

Richard Stallman : Il ne s’agit pas de moeurs mais plutôt de droits de l’Homme. Liberté, égalité, fraternité dans l’informatique se présentent dans l’esprit du logiciel libre. Liberté parce que chaque utilisateur est libre de faire ce qu’il veut. Egalité parce que tous les utilisateurs ont les mêmes droits. Fraternité parce que nous encourageons la coopération entre les utilisateurs, pendant que les produits privateurs (non libres) l’interdisent. Nous appelons les programmes non libres « privateurs » parce qu’ils privent les utilisateurs de leur liberté. Pour être libre pendant que l’on utilise un ordinateur, il faut s’échapper du logiciel privateur et donc utiliser uniquement des programmes libres. Pour le rendre possible, il faut donc en écrire beaucoup, et nous les écrivons.
Considérez-vous que les résistances sont grandes et les lobbies trop puissants face à vos projets ?
Jusqu’à présent, ils n’ont pas pu empêcher notre avancée. Quant à l’avenir, je ne peux pas le voir, parce que l’avenir dépend de nous tous. Nous avons chaque jour le choix de lutter ou de nous rendre. Moi je vais lutter, et vous ?
Quel « futur » pour GNU, dont vous avez souhaité faire un système d’exploitation libre et à part entière ? Ma question sous-entend le fait d’en faire un système d’exploitation à grande échelle distribuable et utilisable par tous comme pour « Ubuntu » !
Ubuntu est une parmi les mille ou plus « distributions » du système GNU-Linux. Vu le succès de ces distributions, annoncer « le » système GNU serait un anticlimax. Le problème actuel de la communauté libre est la présence du code privateur dans les distributions GNU/Linux. Presque toutes les distributions contiennent du code privateur ou dirigent l’utilisateur vers l’installation de programmes privateurs. Nous essayons donc de promouvoir les distributions totalement libres.
Le développement du noyau GNU Hurd est-il maintenu et à quel stade d’avancement est-il ?
Le Hurd (variant de « herd » qui veut dire « troupeau ») de GNU est notre noyau. Nous avons lancé notre noyau durant l’année 1990 parce qu’il n’y avait aucun noyau libre. Pour avoir un système d’exploitation complet et libre, il nous en fallait un. Au commencement, nous croyions qu’il fonctionnerait bien et bientôt, mais j’avais choisi une conception avancée qui avait des problèmes inconnus. En effet, il était un projet de recherche, et notre noyau ne fonctionnait pas jusqu’à 1996. Mais en 1996, il y avait déjà Linux. Linux a été commencé en 1991 comme logiciel privateur et libéré en 1992. Enfin, Linux faisait le boulot du noyau pour GNU, et nous utilisons le système d’exploitation GNU presque toujours avec Linux. Quelques volontaires travaillent toujours sur le Hurd, mais il avance lentement. Vu quelques problèmes difficiles, je ne sais pas s’il va fonctionner bien un jour. Mais je sais que remplacer le noyau Linux par un autre noyau n’est plus une priorité pour la communauté libre. Ce qui manque actuellement dans le domaine du noyau n’est pas le code générique, ce que le Hurd pourrait offrir. Il faut plutôt des drivers pour les dispositifs qui exigent de fonctionner avec du logiciel privateur. Notre priorité actuelle est donc le développement de drivers libres pour les dispositifs qui en ont besoin. La version actuelle de Linux, le noyau, contient aussi des morceaux privateurs, les « Binary Firmware Blobs ». M. Torvalds les a introduits parce qu’il est un adhérent de la philosophie « Open Source » qui ne se base pas sur la liberté des utilisateurs. Nous publions une version modifiée de son noyau Linux, appelée « Linux Libre », mais à long terme, il faudra écrire des « remplacements libres » de ces morceaux ou boycotter les produits qui les exigent.
Quels sont vos travaux actuels et avez-vous des projets dans les domaines de la programmation ou de la sensibilisation sur les logiciels libres ?
Mon travail actuel n’est plus d’écrire du logiciel et n’a plus la forme de projets distincts. Je dirige la Free Software Foundation (FSF), je guide les activistes du logiciel libre qui m’écoutent, j’écris des articles, je fais des conférences, principalement pour diffuser les idées du mouvement du logiciel libre et promouvoir l’activité de la communauté.
Avez-vous le sentiment que votre oeuvre, votre philosophie est incomprise ?
Ce n’est pas un sentiment, c’est un fait évident. Les utilisateurs du système GNU presque tous pensent qu’il s’agit de Linux, qu’il s’agit du travail de M. Torvalds, et qu’il a été développé selon la philosophie « Open Source ». Ils supposent même que je sois, moi, adhérent de cette philosophie. Personne ne leur a fait connaître le mouvement du logiciel libre et sa philosophie des droits de l’Homme pour les utilisateurs de l’informatique.
Depuis le début, vous insistez sur la liberté de partager, d’améliorer et de mutualiser le savoir. Vous avez également publié le « manifeste GPL ». Néanmoins, c’était aux Etats-Unis ou en Europe, régions réputées être des « locomotives » dans le domaine du logiciel…
Ce n’était pas par hasard que le mouvement du logiciel libre a été lancé par un Américain ; parce qu’en 1983, il y avait des ordinateurs et des utilisateurs surtout aux Etats-Unis. De plus, la philosophie politique des Etats-Unis met l’emphase sur la liberté de chacun (bien que son gouvernement agisse tant à l’encontre de la liberté). Mais l’idée selon laquelle les utilisateurs de l’informatique méritent les droits de l’Homme et que tout le logiciel doit être libre s’applique également partout, comme tous les droits humains. Et le logiciel libre s’utilise partout.
Vous avez popularisé le principe du « copyleft » à tel point que les juridictions américaines, par exemple, s’y appuient afin d’apprécier des situations où la liberté d’utiliser un logiciel, du moins son code source, est en jeu… Croyez-vous que ces mêmes résultats soient possibles dans d’autres régions comme l’Afrique ou le Maghreb ?
Le logiciel libre est la globalisation de la connaissance commune humaine. Là où il y a des ordinateurs, les utilisateurs peuvent installer des systèmes libres et des applications libres, et peuvent valoriser leur liberté. Le mouvement du logiciel libre est très fort en Amérique du Sud et en Inde. Pour sa part, le « gauche d’auteur » ou « copyleft » est une pratique que j’ai inventée pour en faire une licence libre qui défende activement la liberté de tous les utilisateurs. Les licences libres simples autorisent la modification et la distribution (les libertés essentielles) presque sans conditions. Le résultat est que n’importe qui peut publier une version modifiée privatrice -pas libre- en forme binaire. Enfin, il est possible que presque tous les utilisateurs perdent leur liberté ainsi. Pour éviter cette « défaite », j’ai formulé le « gauche d’auteur », implémenté dans la Licence publique générale de GNU ou GNU GPL. Une licence de « gauche d’auteur » autorise les mêmes libertés mais sous la condition de les propager avec chaque copie. Vu que l’OMC impose partout des lois uniformes (et injustement sévères !) de droit d’auteur, je suppose que le « gauche d’auteur » peut être soutenu plus ou moins dans tous les pays membres. Cette bonne conséquence n’excuse cependant pas les « crimes » de l’OMC. Ce qu’il faut faire au Maghreb par exemple, c’est de sensibiliser les gens et de pousser les Etats à reconnaître la prise de contrôle qu’ont déjà les développeurs du logiciel privateur et faire en sorte de récupérer sa « liberté » et son « indépendance » informatiques. Pour vous et moi, avoir le contrôle de notre informatique est une forme de droits de l’Homme. Pour un Etat, pour une agence publique, avoir le contrôle de son informatique est une forme de souveraineté.
Aujourd’hui encore, une confusion subsiste dans la dénomination, la définition et la compréhension de l’expression « logiciel libre » ; très souvent mélangée avec « gratuit », « Linux », voire « Open Source ». Pourquoi, selon vous ?
En anglais, nous n’avons qu’un seul mot « free » pour « libre » et « gratuit ». Il m’a fallu quelques années pour reconnaître le besoin de distinguer fermement les deux significations. En français, c’est plus clair. Mais cette confusion a une longe vie. Quant à « Linux », c’est le vrai nom du noyau de M. Torvalds, souvent appliqué erronément au système d’exploitation GNU-Linux (la combinaison de GNU et de Linux). Mais GNU-Linux n’est qu’un des systèmes basiquement libres, et il y en a d’autres. « GNU-Linux » n’est donc pas un synonyme de « logiciel libre ». En ce qui concerne l’expression « Open Source », c’est le nom choisi par ceux qui, en 1998, utilisaient le logiciel libre mais rejetaient notre philosophie de liberté. Dès lors, ils ont fait beaucoup de publicité appliquant leurs nom et philosophie à notre travail et à nous-mêmes. Nous devons faire beaucoup d’effort pour faire connaître notre vraie philosophie aux gens. Merci de nous aider.

Richard Stallman : Il ne s’agit pas de moeurs mais plutôt de droits de l’Homme. Liberté, égalité, fraternité dans l’informatique se présentent dans l’esprit du logiciel libre. Liberté parce que chaque utilisateur est libre de faire ce qu’il veut. Egalité parce que tous les utilisateurs ont les mêmes droits. Fraternité parce que nous encourageons la coopération entre les utilisateurs, pendant que les produits privateurs (non libres) l’interdisent. Nous appelons les programmes non libres « privateurs » parce qu’ils privent les utilisateurs de leur liberté. Pour être libre pendant que l’on utilise un ordinateur, il faut s’échapper du logiciel privateur et donc utiliser uniquement des programmes libres. Pour le rendre possible, il faut donc en écrire beaucoup, et nous les écrivons.
Considérez-vous que les résistances sont grandes et les lobbies trop puissants face à vos projets ?
Jusqu’à présent, ils n’ont pas pu empêcher notre avancée. Quant à l’avenir, je ne peux pas le voir, parce que l’avenir dépend de nous tous. Nous avons chaque jour le choix de lutter ou de nous rendre. Moi je vais lutter, et vous ?
Quel « futur » pour GNU, dont vous avez souhaité faire un système d’exploitation libre et à part entière ? Ma question sous-entend le fait d’en faire un système d’exploitation à grande échelle distribuable et utilisable par tous comme pour « Ubuntu » !
Ubuntu est une parmi les mille ou plus « distributions » du système GNU-Linux. Vu le succès de ces distributions, annoncer « le » système GNU serait un anticlimax. Le problème actuel de la communauté libre est la présence du code privateur dans les distributions GNU/Linux. Presque toutes les distributions contiennent du code privateur ou dirigent l’utilisateur vers l’installation de programmes privateurs. Nous essayons donc de promouvoir les distributions totalement libres.
Le développement du noyau GNU Hurd est-il maintenu et à quel stade d’avancement est-il ?
Le Hurd (variant de « herd » qui veut dire « troupeau ») de GNU est notre noyau. Nous avons lancé notre noyau durant l’année 1990 parce qu’il n’y avait aucun noyau libre. Pour avoir un système d’exploitation complet et libre, il nous en fallait un. Au commencement, nous croyions qu’il fonctionnerait bien et bientôt, mais j’avais choisi une conception avancée qui avait des problèmes inconnus. En effet, il était un projet de recherche, et notre noyau ne fonctionnait pas jusqu’à 1996. Mais en 1996, il y avait déjà Linux. Linux a été commencé en 1991 comme logiciel privateur et libéré en 1992. Enfin, Linux faisait le boulot du noyau pour GNU, et nous utilisons le système d’exploitation GNU presque toujours avec Linux. Quelques volontaires travaillent toujours sur le Hurd, mais il avance lentement. Vu quelques problèmes difficiles, je ne sais pas s’il va fonctionner bien un jour. Mais je sais que remplacer le noyau Linux par un autre noyau n’est plus une priorité pour la communauté libre. Ce qui manque actuellement dans le domaine du noyau n’est pas le code générique, ce que le Hurd pourrait offrir. Il faut plutôt des drivers pour les dispositifs qui exigent de fonctionner avec du logiciel privateur. Notre priorité actuelle est donc le développement de drivers libres pour les dispositifs qui en ont besoin. La version actuelle de Linux, le noyau, contient aussi des morceaux privateurs, les « Binary Firmware Blobs ». M. Torvalds les a introduits parce qu’il est un adhérent de la philosophie « Open Source » qui ne se base pas sur la liberté des utilisateurs. Nous publions une version modifiée de son noyau Linux, appelée « Linux Libre », mais à long terme, il faudra écrire des « remplacements libres » de ces morceaux ou boycotter les produits qui les exigent.
Quels sont vos travaux actuels et avez-vous des projets dans les domaines de la programmation ou de la sensibilisation sur les logiciels libres ?
Mon travail actuel n’est plus d’écrire du logiciel et n’a plus la forme de projets distincts. Je dirige la Free Software Foundation (FSF), je guide les activistes du logiciel libre qui m’écoutent, j’écris des articles, je fais des conférences, principalement pour diffuser les idées du mouvement du logiciel libre et promouvoir l’activité de la communauté.
Avez-vous le sentiment que votre oeuvre, votre philosophie est incomprise ?
Ce n’est pas un sentiment, c’est un fait évident. Les utilisateurs du système GNU presque tous pensent qu’il s’agit de Linux, qu’il s’agit du travail de M. Torvalds, et qu’il a été développé selon la philosophie « Open Source ». Ils supposent même que je sois, moi, adhérent de cette philosophie. Personne ne leur a fait connaître le mouvement du logiciel libre et sa philosophie des droits de l’Homme pour les utilisateurs de l’informatique.
Depuis le début, vous insistez sur la liberté de partager, d’améliorer et de mutualiser le savoir. Vous avez également publié le « manifeste GPL ». Néanmoins, c’était aux Etats-Unis ou en Europe, régions réputées être des « locomotives » dans le domaine du logiciel…
Ce n’était pas par hasard que le mouvement du logiciel libre a été lancé par un Américain ; parce qu’en 1983, il y avait des ordinateurs et des utilisateurs surtout aux Etats-Unis. De plus, la philosophie politique des Etats-Unis met l’emphase sur la liberté de chacun (bien que son gouvernement agisse tant à l’encontre de la liberté). Mais l’idée selon laquelle les utilisateurs de l’informatique méritent les droits de l’Homme et que tout le logiciel doit être libre s’applique également partout, comme tous les droits humains. Et le logiciel libre s’utilise partout.
Vous avez popularisé le principe du « copyleft » à tel point que les juridictions américaines, par exemple, s’y appuient afin d’apprécier des situations où la liberté d’utiliser un logiciel, du moins son code source, est en jeu… Croyez-vous que ces mêmes résultats soient possibles dans d’autres régions comme l’Afrique ou le Maghreb ?
Le logiciel libre est la globalisation de la connaissance commune humaine. Là où il y a des ordinateurs, les utilisateurs peuvent installer des systèmes libres et des applications libres, et peuvent valoriser leur liberté. Le mouvement du logiciel libre est très fort en Amérique du Sud et en Inde. Pour sa part, le « gauche d’auteur » ou « copyleft » est une pratique que j’ai inventée pour en faire une licence libre qui défende activement la liberté de tous les utilisateurs. Les licences libres simples autorisent la modification et la distribution (les libertés essentielles) presque sans conditions. Le résultat est que n’importe qui peut publier une version modifiée privatrice -pas libre- en forme binaire. Enfin, il est possible que presque tous les utilisateurs perdent leur liberté ainsi. Pour éviter cette « défaite », j’ai formulé le « gauche d’auteur », implémenté dans la Licence publique générale de GNU ou GNU GPL. Une licence de « gauche d’auteur » autorise les mêmes libertés mais sous la condition de les propager avec chaque copie. Vu que l’OMC impose partout des lois uniformes (et injustement sévères !) de droit d’auteur, je suppose que le « gauche d’auteur » peut être soutenu plus ou moins dans tous les pays membres. Cette bonne conséquence n’excuse cependant pas les « crimes » de l’OMC. Ce qu’il faut faire au Maghreb par exemple, c’est de sensibiliser les gens et de pousser les Etats à reconnaître la prise de contrôle qu’ont déjà les développeurs du logiciel privateur et faire en sorte de récupérer sa « liberté » et son « indépendance » informatiques. Pour vous et moi, avoir le contrôle de notre informatique est une forme de droits de l’Homme. Pour un Etat, pour une agence publique, avoir le contrôle de son informatique est une forme de souveraineté.
Aujourd’hui encore, une confusion subsiste dans la dénomination, la définition et la compréhension de l’expression « logiciel libre » ; très souvent mélangée avec « gratuit », « Linux », voire « Open Source ». Pourquoi, selon vous ?
En anglais, nous n’avons qu’un seul mot « free » pour « libre » et « gratuit ». Il m’a fallu quelques années pour reconnaître le besoin de distinguer fermement les deux significations. En français, c’est plus clair. Mais cette confusion a une longe vie. Quant à « Linux », c’est le vrai nom du noyau de M. Torvalds, souvent appliqué erronément au système d’exploitation GNU-Linux (la combinaison de GNU et de Linux). Mais GNU-Linux n’est qu’un des systèmes basiquement libres, et il y en a d’autres. « GNU-Linux » n’est donc pas un synonyme de « logiciel libre ». En ce qui concerne l’expression « Open Source », c’est le nom choisi par ceux qui, en 1998, utilisaient le logiciel libre mais rejetaient notre philosophie de liberté. Dès lors, ils ont fait beaucoup de publicité appliquant leurs nom et philosophie à notre travail et à nous-mêmes. Nous devons faire beaucoup d’effort pour faire connaître notre vraie philosophie aux gens. Merci de nous aider.
"Moi je vais lutter, et vous..."
كنت من الداعين إلى البرامج الحرة مذ 20 سنة خلت , ماذا حدث من تطور في العادات و الأخلاق و أفكار- التمسك بالبرامج المغلقة - حسب رأيك ؟
لا تتمحور حول الأخلاق و إنما حول حقوق الإنسان المتمثلة في : الحرية ،المساواة ,المشاركة أو الأخوية في المجال المعلوماتي تتجلى في روح البرامج الحرة , حيث كل مستخدم حر في ما يريد و ما يعمل , المساواة أو العدل حيث كل المستخدمين لهم نفس الحقوق بدون تفاوت مهما كانت وجهته و منصبه , المشاركة أو الأخوية حيث نشجع على المساعدة و المشاركة و المساهمة المتبادلة للمستخدمين , في المقابل البرامج الخاصة أو غير حرة مغلقة المصدر تمنع هذا , نسمي البرامج الغير حرة « privateurs » لأنها تحدد و تسيطر على حرية الفرد , لهذا حتى تكون حرا أثناء إستعمالك للحاسوب , يلزمك الهروب و ترك البرامج الغير حرة , إذن استعمل إلا البرامج الحرة , و حتى نكون منصفين في القول , لزم علينا الكتابة كثيرا , و نحن نكتب و لزلنا نكتب ,
هل ترون أن صمودكم قوي و اللوبي أقوى في مواجهة مشروعكم ؟
لحد الساعة , لم يستطع منعنا من التقدم , أما عن المستقبل فلا يمكنني أن أتطلع إليه , و هذا لأن المستقبل يعتمد علينا كلنا , لنا كل يوم الخيار في المواجهة أو الإستسلام , أما أنا فمازلت أكافح , ماذا عنك ؟
ما هو المستقبل ل جنو , كنت تطمح لعمل نظام تشغيل حر و كامل ؟ سؤالي يعنى بعمل نظام تشغيل واسع الإنتشار و الإستخدام مثل أبنتو !
ابنتو يعد توزيعة من المئات التوزيعات لنظام جنو-لينوكس أو أكثر , و نظرا للشهرة هذه التوزيعات , تسميتها نظام جنو مخيب للأمل , المشكل الحالي للمجتمع الحر هو وجود كود المغلق المصدر في توزيعات جنو لينوكس , حيث أغلب التوزيعات تحمل في طياتها كود مغلق المصدر أو غير حر , أو توجه المستخدم لإستعمال برامج غير حرة , إذن نحن نحاول أن نرى و نجعل التوزيعات حرة بالكامل ,
هل مازال مستمر تطور نواة جنو و إلى أي مستوى ؟
كلمة Le Hurd تعني القطيع , لقد قمنا بإطلاق نواتنا في سنوات 1990 باعتبار لم تكن هناك أي نواة حرة , لوجود نظام تشغيل كامل و حر لزم علينا أن نعمل واحدة , في تلك الفترة , طننا أنها ستعمل جيدا و قريبا , ولكن كانت لدي تصاميم لبرمجة متقدمة ما شكلت لنا مشاكل غير متوقعة و معروفة , المهم , كانت مشروع بحث , و نواتنا لم تعمل حتى 1996 , و لكن في هذه السنة , كان قد ظهر لينوكس , الذي قد بدأ في سنة 1991 كنظام مغلق ثم أصبح حر في السنة الموالية 1992 , أخيرا لينوكس قام بالمهمة مهمة النواة لجنو , و نحن نستعمل نظام تشغيل جنو تقريبا يوميا ب لينوكس , بعض المتطوعين يعملون يوميا على جنو النواة ( القطيع ) و لكن يتقدمون ببطئ , ترى بعض المشاكل العويصة , لست أدري إن كانت ستعمل جيدا يوما ما , و لكن أعلم أن تبديل و تحويل نواة لينوكس بنواة أخرى ليست من أولويات المجتمع الحر , ما يحتاج حاليا في مجال النواة ليس الكود العام , مايرجى من ( القطيع ) أن يقدمه , هو التعريفات من أجل تحقيق ما يتطلب للأجهزة وأن يؤتى من توظيف البرامج المغلقة و الغير حرة , أولوياتنا الآن تكمن في تطوير التعريفات الحرة للأجهزة التي تحتاجها , النسخة الحالية للينوكس , النواة , تحمل أيضا بعض الأكواد و الأسطر الغير حرة , ال « Binary Firmware Blobs » , السيد تورفالدز قدمها لأنه تابع فلسفة البرامج المفتوحة المصدر و هذه الأخيرة لا تعتمد على البرامج الحرة و حرية المستخدم , قمنا بنشر و إصدار نسخة معدلة لنواة لينوكس تحت إسم لينوكس حرة , و لكن على المدى الطويل , وجب إذن كتابة " مستبدلات حرة " لهذه القطع أو مقاطعة المنتجات التي تتطلب منهم .
ماهي أعمالكم الحالية , وهل لديكم مشاريع في مجال البرمجة أو التوعية حول البرامج الحرة ؟
عملي حاليا , لا يصب في مجال البرمجة و لا في مجال المنصب حولها , أنا أرأس مؤسسة البرمجيات الحرة fsf , أقوم بتوجيه و إعطاء النصائج لنشطاء البرامج الحرة الذين يستمعون إلي , أقوم بكتابة مقالات , إعطاء و إلقاء المحاضرات , أساسا لأجل نشر فكرة الحركة للبرامج الحرة , و تعزيز نشاط المجتمع .
هل تشعر بأن عملك , و فلسفتك يساء فهمها ؟
ليس بشعور , هي حقيقة واضحة , مستخدمي لنظام جنو تقريبا كلهم يظنون أنه لينوكس , يطنون أنه عمل السيد تورفالدز , الذي يطور على أساس فلسفة البرامج المفتوحة المصدر , و هم يظنون بأني على نفس الفلسفة و منهجها , لا أحد قام بتعريف بحركة البرامج الحرة و فلسفة حقوق الفرد لمستخدمي المعلوماتية و الكمبيوتر .
مذ بداياتك , و أنت تصر على حرية المشاركة و تحسين و تبادل المعرفة , و قد قمت أيضا بنشر رخصة gpl و مع ذلك كانت الولايات المتحدة أو في أوربا المناطق التي تعتبر الأساس أو المسيرة في مجال البرمجيات ,,,,
ليس من الصدفة أن تكون حركة البرامج الحرة قد أؤسست من طرف أمريكي , لأن في سنة 1983 . كانت هناك كمبيوترات و مستخدمين خاصة في الولايات المتحدة , زيادة , فلسفة سياسة الولايات المتحدة تضع على الواجهة حرية الفرد ( على الرغم من أن الحكومة تتحرك ضد الحرية ) و لكن الفكرة تكمن في مستخدم المعلوماتية أنها تستحق حرية الفرد و أن كل البرامج لابد أن تكون حرة و تطبق أيضا على الكل , مثل باقي الحريات الإنسانية , و أن البرامج الحرة تستعمل في كل مكان .
لقد قمت بتشهير و إعطاءه الشعبية لمصطلح copyletf لدرجة أن المحاكم الإمريكية مثلا تضغط لتقييم الحالات أين التي تكون فيها حرية استخدام البرامج. على الأقل في الكود المصدري , فهو على المحك .....هل تعتقد أن النتيجة نفسها قد تكون في بلدان أخرى مثل إفريقيا أو المغرب العربي ؟
البرنامج الحر هو عولمة المعرفة الإنسانية المشتركة , أين تكون الأجهزة ( الكمبيوترات ) المستخدمين يمكنهم تثبيت الأنظمة الحرة و التطبيقات الحرة , كما يمكنهم تقيم حريتهم , حركة البرامج الحرة قوية جدا في إمريكا الجنوبية و الهند , من جانبهم ال copyleft هي ممارسة التي اخترعتها لتقديم رخصة خرة كي تدافع بنشاط على حرية جميع المستخدمين . الرخص الحرة بسيطة , السماح بتغيير و إعادة توزيع ( الحريات الأساسية ) تقريبا بدون شروط , النتيجة , أين كان يمكنه نشر نسخة معدلة خاصة غير حرة على شكل ثنائي binary , في الأخير , من الممكن أن كل المستخدمين يفقدون حريتهم , لهذا و من أجل الإبتعاد على هذا المشكل , قمت بتشكيل copyleft يعمل بها في الرخص العمومية العامة gnu او gnu gpl رخصة copyleft ترخص نفس الحريات و لكن تحت شروط النشر تحت كل نسخة , ترى ان ال omc تضع في كل مكان شروط و قوانين موحدة ( و قاسية بغير عدل ! ) حقوق الطبع و النشر , أفترض بأن copyleft يمكن دعمها أكثر أو أقل في جميع بلدان الأعضاء , هذه الروح الطيبة لا تسمح مع ذلك ب جرائم ال omc , الذي يجب عمله في المغرب العربي مثلا , هو توعية الشباب و محاولة دفع الدول بالأعتراف بسيطرة و تحكم الأتي من البرمجيات الغير حرة , و الدعوة لإسترجاع الحرية و " الإستقلال " المعلوماتي , من أجلكم و من أجلي , و الأخذ بزمام التحمك في معلوماتنا هي نوع من أنواع الحرية الفردية , بالنسبة لدولة , أو جهاز عام , اخذ بزمام التحكم بمعلوماته هو وجه من أوجه السيادة .
اليوم أيضا , الإرتباك مازال قائما في الإسم , التعريف و فهم المصطلح , البرامج الحرة , في كثير من الأحيان يخلط مع , المجاني , لينوكس , كذلك , البرامج المفتوحة المصدر . ماهو السبب في ظنكم ؟
في الانجليزية , لدينا كلمة واحدة مجاني من أجل حر و مجاني , مااستغرق مني بضع سنين للتعريف بحاجة الفصل و التحديد الفاصل بين المعنين , في الفرنسية الأمر أسهل , و لكن هذه الإرتباك له حياه طويلة , أما بالنسبة للينوكس , هو الاسم الحقيقي لنواة السيد تورفالدز , غالبا ما تطلق بشكل خاطئ على نظام التشغيل جنو لينوكس , ( الدمج بين جنو و لينوكس ) و لكن جنو لينوكس ما هو إلا أنظمة حرة في الأساس , و لكن هناك آخرون يرون جنو لينوكس ليس أذن مرادف للبرامج الحرة , مايهمنا هو مصطلح المفتوح المصدر , هو الاسم الدي اختير من طرف الذين في 1998 استعملوا البرامج الحرة و لكن تخلوا عن فلسفتنا في الحرية , ولذلك لقد قاموا بالكثير من الدعاية والإعلان باستخدام اسم وفلسفة عملنا وأنفسنا, لزم علينا القيام بمجهود كبير من أجل التعريف بفلسفتنا للشباب , شكرا على مساعدتكم .
سامحوني على الأخطاء , الترجمة كانت سريعة , و هذا ماأراده أخينا مضر
الطف بنا أخي . و هاك ما تريد على رأسنا
لا تتمحور حول الأخلاق و إنما حول حقوق الإنسان المتمثلة في : الحرية ،المساواة ,المشاركة أو الأخوية في المجال المعلوماتي تتجلى في روح البرامج الحرة , حيث كل مستخدم حر في ما يريد و ما يعمل , المساواة أو العدل حيث كل المستخدمين لهم نفس الحقوق بدون تفاوت مهما كانت وجهته و منصبه , المشاركة أو الأخوية حيث نشجع على المساعدة و المشاركة و المساهمة المتبادلة للمستخدمين , في المقابل البرامج الخاصة أو غير حرة مغلقة المصدر تمنع هذا , نسمي البرامج الغير حرة « privateurs » لأنها تحدد و تسيطر على حرية الفرد , لهذا حتى تكون حرا أثناء إستعمالك للحاسوب , يلزمك الهروب و ترك البرامج الغير حرة , إذن استعمل إلا البرامج الحرة , و حتى نكون منصفين في القول , لزم علينا الكتابة كثيرا , و نحن نكتب و لزلنا نكتب ,
هل ترون أن صمودكم قوي و اللوبي أقوى في مواجهة مشروعكم ؟
لحد الساعة , لم يستطع منعنا من التقدم , أما عن المستقبل فلا يمكنني أن أتطلع إليه , و هذا لأن المستقبل يعتمد علينا كلنا , لنا كل يوم الخيار في المواجهة أو الإستسلام , أما أنا فمازلت أكافح , ماذا عنك ؟
ما هو المستقبل ل جنو , كنت تطمح لعمل نظام تشغيل حر و كامل ؟ سؤالي يعنى بعمل نظام تشغيل واسع الإنتشار و الإستخدام مثل أبنتو !
ابنتو يعد توزيعة من المئات التوزيعات لنظام جنو-لينوكس أو أكثر , و نظرا للشهرة هذه التوزيعات , تسميتها نظام جنو مخيب للأمل , المشكل الحالي للمجتمع الحر هو وجود كود المغلق المصدر في توزيعات جنو لينوكس , حيث أغلب التوزيعات تحمل في طياتها كود مغلق المصدر أو غير حر , أو توجه المستخدم لإستعمال برامج غير حرة , إذن نحن نحاول أن نرى و نجعل التوزيعات حرة بالكامل ,
هل مازال مستمر تطور نواة جنو و إلى أي مستوى ؟
كلمة Le Hurd تعني القطيع , لقد قمنا بإطلاق نواتنا في سنوات 1990 باعتبار لم تكن هناك أي نواة حرة , لوجود نظام تشغيل كامل و حر لزم علينا أن نعمل واحدة , في تلك الفترة , طننا أنها ستعمل جيدا و قريبا , ولكن كانت لدي تصاميم لبرمجة متقدمة ما شكلت لنا مشاكل غير متوقعة و معروفة , المهم , كانت مشروع بحث , و نواتنا لم تعمل حتى 1996 , و لكن في هذه السنة , كان قد ظهر لينوكس , الذي قد بدأ في سنة 1991 كنظام مغلق ثم أصبح حر في السنة الموالية 1992 , أخيرا لينوكس قام بالمهمة مهمة النواة لجنو , و نحن نستعمل نظام تشغيل جنو تقريبا يوميا ب لينوكس , بعض المتطوعين يعملون يوميا على جنو النواة ( القطيع ) و لكن يتقدمون ببطئ , ترى بعض المشاكل العويصة , لست أدري إن كانت ستعمل جيدا يوما ما , و لكن أعلم أن تبديل و تحويل نواة لينوكس بنواة أخرى ليست من أولويات المجتمع الحر , ما يحتاج حاليا في مجال النواة ليس الكود العام , مايرجى من ( القطيع ) أن يقدمه , هو التعريفات من أجل تحقيق ما يتطلب للأجهزة وأن يؤتى من توظيف البرامج المغلقة و الغير حرة , أولوياتنا الآن تكمن في تطوير التعريفات الحرة للأجهزة التي تحتاجها , النسخة الحالية للينوكس , النواة , تحمل أيضا بعض الأكواد و الأسطر الغير حرة , ال « Binary Firmware Blobs » , السيد تورفالدز قدمها لأنه تابع فلسفة البرامج المفتوحة المصدر و هذه الأخيرة لا تعتمد على البرامج الحرة و حرية المستخدم , قمنا بنشر و إصدار نسخة معدلة لنواة لينوكس تحت إسم لينوكس حرة , و لكن على المدى الطويل , وجب إذن كتابة " مستبدلات حرة " لهذه القطع أو مقاطعة المنتجات التي تتطلب منهم .
ماهي أعمالكم الحالية , وهل لديكم مشاريع في مجال البرمجة أو التوعية حول البرامج الحرة ؟
عملي حاليا , لا يصب في مجال البرمجة و لا في مجال المنصب حولها , أنا أرأس مؤسسة البرمجيات الحرة fsf , أقوم بتوجيه و إعطاء النصائج لنشطاء البرامج الحرة الذين يستمعون إلي , أقوم بكتابة مقالات , إعطاء و إلقاء المحاضرات , أساسا لأجل نشر فكرة الحركة للبرامج الحرة , و تعزيز نشاط المجتمع .
هل تشعر بأن عملك , و فلسفتك يساء فهمها ؟
ليس بشعور , هي حقيقة واضحة , مستخدمي لنظام جنو تقريبا كلهم يظنون أنه لينوكس , يطنون أنه عمل السيد تورفالدز , الذي يطور على أساس فلسفة البرامج المفتوحة المصدر , و هم يظنون بأني على نفس الفلسفة و منهجها , لا أحد قام بتعريف بحركة البرامج الحرة و فلسفة حقوق الفرد لمستخدمي المعلوماتية و الكمبيوتر .
مذ بداياتك , و أنت تصر على حرية المشاركة و تحسين و تبادل المعرفة , و قد قمت أيضا بنشر رخصة gpl و مع ذلك كانت الولايات المتحدة أو في أوربا المناطق التي تعتبر الأساس أو المسيرة في مجال البرمجيات ,,,,
ليس من الصدفة أن تكون حركة البرامج الحرة قد أؤسست من طرف أمريكي , لأن في سنة 1983 . كانت هناك كمبيوترات و مستخدمين خاصة في الولايات المتحدة , زيادة , فلسفة سياسة الولايات المتحدة تضع على الواجهة حرية الفرد ( على الرغم من أن الحكومة تتحرك ضد الحرية ) و لكن الفكرة تكمن في مستخدم المعلوماتية أنها تستحق حرية الفرد و أن كل البرامج لابد أن تكون حرة و تطبق أيضا على الكل , مثل باقي الحريات الإنسانية , و أن البرامج الحرة تستعمل في كل مكان .
لقد قمت بتشهير و إعطاءه الشعبية لمصطلح copyletf لدرجة أن المحاكم الإمريكية مثلا تضغط لتقييم الحالات أين التي تكون فيها حرية استخدام البرامج. على الأقل في الكود المصدري , فهو على المحك .....هل تعتقد أن النتيجة نفسها قد تكون في بلدان أخرى مثل إفريقيا أو المغرب العربي ؟
البرنامج الحر هو عولمة المعرفة الإنسانية المشتركة , أين تكون الأجهزة ( الكمبيوترات ) المستخدمين يمكنهم تثبيت الأنظمة الحرة و التطبيقات الحرة , كما يمكنهم تقيم حريتهم , حركة البرامج الحرة قوية جدا في إمريكا الجنوبية و الهند , من جانبهم ال copyleft هي ممارسة التي اخترعتها لتقديم رخصة خرة كي تدافع بنشاط على حرية جميع المستخدمين . الرخص الحرة بسيطة , السماح بتغيير و إعادة توزيع ( الحريات الأساسية ) تقريبا بدون شروط , النتيجة , أين كان يمكنه نشر نسخة معدلة خاصة غير حرة على شكل ثنائي binary , في الأخير , من الممكن أن كل المستخدمين يفقدون حريتهم , لهذا و من أجل الإبتعاد على هذا المشكل , قمت بتشكيل copyleft يعمل بها في الرخص العمومية العامة gnu او gnu gpl رخصة copyleft ترخص نفس الحريات و لكن تحت شروط النشر تحت كل نسخة , ترى ان ال omc تضع في كل مكان شروط و قوانين موحدة ( و قاسية بغير عدل ! ) حقوق الطبع و النشر , أفترض بأن copyleft يمكن دعمها أكثر أو أقل في جميع بلدان الأعضاء , هذه الروح الطيبة لا تسمح مع ذلك ب جرائم ال omc , الذي يجب عمله في المغرب العربي مثلا , هو توعية الشباب و محاولة دفع الدول بالأعتراف بسيطرة و تحكم الأتي من البرمجيات الغير حرة , و الدعوة لإسترجاع الحرية و " الإستقلال " المعلوماتي , من أجلكم و من أجلي , و الأخذ بزمام التحمك في معلوماتنا هي نوع من أنواع الحرية الفردية , بالنسبة لدولة , أو جهاز عام , اخذ بزمام التحكم بمعلوماته هو وجه من أوجه السيادة .
اليوم أيضا , الإرتباك مازال قائما في الإسم , التعريف و فهم المصطلح , البرامج الحرة , في كثير من الأحيان يخلط مع , المجاني , لينوكس , كذلك , البرامج المفتوحة المصدر . ماهو السبب في ظنكم ؟
في الانجليزية , لدينا كلمة واحدة مجاني من أجل حر و مجاني , مااستغرق مني بضع سنين للتعريف بحاجة الفصل و التحديد الفاصل بين المعنين , في الفرنسية الأمر أسهل , و لكن هذه الإرتباك له حياه طويلة , أما بالنسبة للينوكس , هو الاسم الحقيقي لنواة السيد تورفالدز , غالبا ما تطلق بشكل خاطئ على نظام التشغيل جنو لينوكس , ( الدمج بين جنو و لينوكس ) و لكن جنو لينوكس ما هو إلا أنظمة حرة في الأساس , و لكن هناك آخرون يرون جنو لينوكس ليس أذن مرادف للبرامج الحرة , مايهمنا هو مصطلح المفتوح المصدر , هو الاسم الدي اختير من طرف الذين في 1998 استعملوا البرامج الحرة و لكن تخلوا عن فلسفتنا في الحرية , ولذلك لقد قاموا بالكثير من الدعاية والإعلان باستخدام اسم وفلسفة عملنا وأنفسنا, لزم علينا القيام بمجهود كبير من أجل التعريف بفلسفتنا للشباب , شكرا على مساعدتكم .
سامحوني على الأخطاء , الترجمة كانت سريعة , و هذا ماأراده أخينا مضر
ليست مشكلتي بالترجمة
ولكن لو قمت أنا بعرض هذا الموضوع لرأيت كل المشرفين ذكروني بقوانين المجتمع وربما أغلقوا الموضوع
القانون أننا مجتمع لينكس العربي وليس الفرنسي
باستطاعتي متابعة أي موقع أجنبي ولكنني أتابع هذا الموقع ﻷقرأ بالعربية
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